mercredi 16 mars 2016

DOSSIER II - Traditions mahoraises

Le banga d'une famille mahoraise
Du Banga, une petite case pour de futurs hommes, aux "mamas brochetti" en passant par les "danses", les "Grands mariage", c'est à travers la découverte de la culture et des traditions locales que Mayotte vous invite à vivres des expériences uniques , hautes en couleurs.
 
S'il est un mot qui symbolise à lui seul le patrimoine culturel de Mayotte, c'est bien celui du "banga", petite case, véritable cocon pour des futurs hommes, un lieu de métamorphose. Le terme "banga", désigne une petite case, généralement composée d'une seule pièce. Le "banga" représente pour le jeune garçon, un rite ancestral  de passage de l'enfant à l'adulte. Il pétrit alors de ses mains le futur cocon de sa métamorphose dans lequel il va grandir.
La famille matrilinéaire est un système de filiation dans lequel chacun relève du lignage de sa mère. Cela signifie que la transmission , par héritage, de la propriété, des noms de famille et titres passe par lignage féminin. 
 
La société mahoraise traditionnelle est matriarcale. La femme a un rôle clé dans la société mahoraise. Elle est le pivot de la famille, responsable de la gestion du budget et de l'éducation des enfants.
 
Le cadi est un juge de paix et un notaire, c'est le dépositaire du droit coranique. Il règle les problèmes de la vie quotidienne: mariages, divorces, répudiations, héritages, successions...A Mayotte, le cadi et le Grand cadi dirige "la Cour Suprême" de la justice musulmane. 
Le grand cadi
Mamas brochetti" désigne les restauratrices de rue. Brochettes de boeuf et ailes de poulet, les mabawas, sont grillés sur un petit fourneau à charbon de bois et servis avec des tranches frites de manioc, bananes et fruit à pain. Pratiquant un prix défiant toute concurrence, les mamas brochetti connaissent un franc succès. C'est le fast-food mahorais!
La "cuisine" d'un brochetti

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